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Info et Rumeur 974
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Info et Rumeur 974
30 septembre 2014

Info:Le train de vie indécent de nos chers sénateurs

sénat Le Sénat est repassé ce dimanche à droite. Mais cette victoire ne devrait guère changer l'image et le fonctionnement de cette institution au budget aussi confortable qu'opaque.

Ni vu ni connu, le 16 avril dernier, les 26 sénateurs qui forment le bureau du Sénat ont substantiellement amélioré le statut des fonctionnaires à leur service. D’un trait de plume, ils ont allongé de 6 ans la durée pendant laquelle un fonctionnaire peut travailler en dehors du Sénat sans perdre le droit d’y revenir. Portant ainsi ce qu’on appelle la "disponibilité" à 18 ans. Un confortable parachute. Cette décision ne doit rien au hasard puisque le premier bénéficiaire n’est autre que Bernard Rullier, conseiller parlementaire de François Hollande et membre du prestigieux corps des administrateurs du Sénat.

"Il aurait été difficile de priver le président d’un de ses conseillers en le rappelant pour une sombre affaire de règlement interne, reconnaît sous couvert d’anonymat un haut fonctionnaire. Et on se voyait mal le radier…" D’autant que le conseiller est aussi un très proche de Jean-Pierre Bel, l’actuel président de la Haute Assemblée.

Bienvenue au Sénat, la deuxième chambre de la République, qui ce dimanche 28 septembre est repassé de gauche à droite, à l'occasion du renouvellement de la moitié de ses 348 élus. Ici, les privilèges se distribuent en toute discrétion, et l’opacité est la règle dès qu’il s’agit de cuisine interne. Certes, l’institution édite chaque année un livret d’une soixantaine de pages sur l’utilisation de ses 323 millions d’euros de crédits, mais elle se garde bien de divulguer la version détaillée de son budget. "Nous sommes une bonne maison, je ne dirai pas le contraire", sourit Jean-Marc Todeschini, le sénateur PS de la Moselle et grand argentier de la Haute Assemblée, solidement accoudé sur le précieux document en refusant de le communiquer. En 2013, pour la première fois, les comptes ont été certifiés par la Cour des comptes. "Mais cela ne veut pas dire que le Sénat est bien géré, simplement qu’il respecte les règles comptables", glisse un magistrat de la Cour.

Un palais de 35.000 m2

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