Dans la guerre des mots, la plupart ne réagissent que sur les propos, s’acharnant sur une phrase ou un argument. Rares sont ceux qui décoderont gestes, postures, regards et attitudes. Coupez le son et observez les interlocuteurs. Apprenez à lire comme on dit entre les lignes et vous ne serez pas déçus.

Notre système de communication n’utilise que 7% de langage verbal et 38% de paralinguistique (intonation, rythme, ton, débit, tessiture...). Les 55% restant passent par le langage du corps. Cela signifie que 93% de l'information que nous recevons est NON-VERBALE.

Les sourires de Barack Obama ne sont pas forcément sincères. Cela fait partie de l’arsenal médiatique de la présidence américaine qui mise beaucoup sur l’image et le paraître. Les crispations de François Hollande ne sont pas toujours des marques de faiblesse ni son regard béat et son allure bon enfant des signes d’ouverture. Le masque figé de Vladimir Poutine ne signifie pas de la froideur mais plus de la retenue ; et ses démonstrations sportives ne sont pas toujours de l’assurance. La dureté affichée apparent de David Cameron tient plus d’une posture forcée d’assurance qui cache le doute. Angela Merkel joue les dures ; elle semble pour beaucoup psychorigide alors qu’elle serait plutôt une femme de dialogue pragmatique.

La peur se lisait dans le regard du président Porochenko lors de sa conférence de presse après le crash du vol MH17. Serait-ce un aveu de culpabilité ? Que cette affaire éclate après la tournée de Vladimir Poutine en Amérique du sud et de la rencontre des BRICS au Brésil doit être un signe que tout cela n’est pas fortuit.

Discréditer un adversaire en l’isolant pour l’affaiblir fait partie des stratégies en géopolitique pour faire triompher ses intérêts. Utiliser des innocents pour ce jeu pervers est condamnable. Cela permet également de détourner l’attention de Lougansk où une vingtaine de civils (des pro-russes dont tout le monde se fout) ont été assassinés par les forces de Kiev sans susciter la moindre émotion internationale. L'Ukraine explosera tôt ou tard. Petro Porochenko le sait. Soumise au chantage des milices de Secteur Droit et de Svoboda et celle des mercenaires des différentes armées privées des oligarques ukrainiens, son armée est au bord de l’implosion. Sans le soutien actif de l’Occident l’Ukraine mourra asphyxiée. Mais, le prix à payer pour son peuple sera exorbitant.

S’attaquer à la Russie a été la pire erreur de l’Occident ! D’autres s’y sont cassées les dents dans le passé avec des méthodes guerrières plus traditionnelles. La sophistication des moyens n’y changera rien.

On sait que la provocation est une arme à double tranchant. Elle se retourne un jour contre son auteur. Il peut se préparer à trembler !

Arkantz.

Info: Le langage non-verbal… Ou les mensonges dévoilés.

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